Un peigne en os

Lieu : Saint-Amant-de-Boixe
Date : Fin du Moyen-Age

Il est constitué d’un seul morceau d’os, à double endenture, l’une fine (18 dents) et l’autre épaisse (10 dents). Les dents fines ont malheureusement disparu. Son décor est relativement sobre : chacune de ses faces est ornée de deux ocelles (cercles) doubles, pointés, entourés d’ocelles plus petits, simples, pointé. L’un des ocelles doubles est entouré de sept ocelles, l’autre huit.

Il a été découvert en 2005 à l’occasion des fouilles archéologiques programmées du cloître de l’abbaye de Saint-Amant-de-Boixe.

Cet objet daterait de la fin du Moyen-Âge (aux alentours du XVe s.). Malheureusement nous ne pouvons affirmer avec certitude qu’il fut utilisé par les moines. En effet, il fut mis au jour dans une fosse dépotoir, située dans l’aile occidentale des bâtiments bordant le cloître. Or, c’est précisément la fonction de ce bâtiment qui pose problème. S’agissait-il du logis de l’abbé ? de l’hôtellerie ? Dans ce dernier cas, on pourrait penser qu’il fut utilisé par des hôtes laïcs de passage… L’usage de cet objet est des plus prosaïque : se peigner les cheveux. Il ne s’agit pas d’un peigne liturgique.

Dimensions :
Longueur : 3,4 cm
Largeur : 3,1 cm
Épaisseur maximale : 7 mm
Matière : os animal
Collection : Commune de Saint-Amant-de-Boixe


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Crédits photos : A. Vignet, Commune de Saint-Amant-de-Boixe